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Le secteur de l’énergie

Ce secteur de l’énergie tient un rôle primordial dans l’évolution économique l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise.

L’énergie, l’enjeu majeur de la RDC

La République Démocratique du Congo regorge de potentialités et ressources énergétiques attestées, innombrables et diverses telles que : les hydrocarbures liquides et gazeux la biomasse, les potentiels solaire et éolien, la force hydraulique, le charbon minéral, les eaux thermales, les schistes bitumineux, les bioénergies, les minerais d’uranium, la marémotrice etc.

Voici quelques chiffres clés concernant le secteur de l’énergie en République Démocratique du Congo : 

  • La République Démocratique du Congo représente à elle seule 50 % du potentiel Africain en matière d’hydroélectricité ; 
  • La part du territoire de la République démocratique du Congo qui est électrifiée est de 13,5 %
  • Le potentiel estimé du pays en matière d’électricité hydraulique est de 88 196 m3 par an et par habitant ;
  • Les taux de couverture électrique dans les villes et en milieu rural sont de 50 % VS 5 %
  • La demande estimée en République Démocratique du Congo en matière d’électricité est de 340 MW ;
  • La quantité de pétrole produite par le Congo est de 3 millions de barils par jour. C’est l’un des principaux producteurs du continent africain ;
  • Environ 90 % du volume total de bois récolté dans le bassin du Congo servirait de combustible. 

Voici quelques informations supplémentaires concernant les secteurs de l’énergie :

L'hydroéléctrique

La République Démocratique du Congo affiche un potentiel hydroélectrique immense. En effet, ce potentiel hydroélectrique est parmi les 5 plus importants au monde et est estimé à 100 mégawatts. Mais, le pays détient l’un des taux d’accès à l’électricité les plus faibles de la planète : seul 8% des habitants y ont accès (informations fournies par la présidence), dont 1% en milieu rural, contre 42% en moyenne sur le continent africain (chiffres issus de la Banque mondiale).

Le potentiel hydroélectrique techniquement exploitable est évalué à 774.000 GWh par an, ce qui correspondrait à une puissance exploitable d’environ 100.000 MW, répartis inégalement entre 217 sites recensés, dont celui d’Inga, qui représente à lui seul 44 % du potentiel (soit environ 44 000 MW). Seulement 2,6 % de ce potentiel est exploité à ce jour, soit environ 2 566 MW (répartis entre 62 sites en exploitation), dont 69 % (soit 1775 MW) au niveau du site d’Inga (351 MW à Inga 1 et 1424 MW à Inga 2).

Plusieurs projets de centrales hydroélectriques se développent en République démocratique du Congo, avec le barrage de Chollet ou la centrale hydroélectrique de Liouesso, inaugurée en 2017 et d’une capacité de 19,9 MW.

Les hydrocarbures
  1. les hydrocarbures liquides

Concernant les hydrocarbures liquides, la RDC recèle trois bassins sédimentaires (Bassin Côtier, Cuvette Centrale et Grabens Albertine et Tanganyika). Les réserves estimées dans la partie on shore du Bassin côtier sont de l’ordre de 5,692 milliards de barils . A cela s’ajoutent d’importantes réserves, non encore quantifiées des Grabens Albertine et Tanganyika. Seul le Bassin Côtier est exploité à ce jour avec une production marginale inférieure à 25.000 barils par jour, exportés en totalité. 

  1. les hydrocarbures gazeux

Pour les hydrocarbures gazeux (associés au pétrole et Méthane), les réserves de gaz associés au pétrole du Bassin Côtier sont évaluées à 10 milliards de Nm³ en mer et à 20 milliards de Nm³ à terre, sans compter les potentialités décelées dans la Cuvette Centrale (non encore évaluées à ce jour). Le Lac Kivu (Graben du Tanganyika) regorge d’énormes quantités de gaz méthane estimées à 278.000 milliards de Nm3 dont plus de 60 milliards de Nm³ exploitables et la capacité de régénération des réserves est de 250.000 Nm³ de gaz par an. Cet énorme potentiel gazier n’est pas encore mis en valeur.

L’énergie solaire et éolienne

Les potentialités en énergie d’origine solaire et éolienne ne sont pas négligeables. La RDC est située sur une bande d’ensoleillement élevée entre 3.500 et 6.750 Wh/m2/jour, mais la puissance installée des installations photovoltaïques inventoriées à ce jour à travers le pays est dérisoire, seulement de l’ordre de 90 kWc. Le potentiel éolien est également sous exploité.

Le biogaz et biocarburant

Pour le Biogaz et Biocarburants, le pays dispose des potentialités immenses (mais non quantifiées) en ressources végétales pour le développement des biogaz et des biocarburants en vue de réduire la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures importés. La RDC réunit les conditions favorables au développement des filières de biocarburants :

  1. cultures d’oléagineux (noix de palme, colza, soja, tournesol, jatropha, etc.);
  2. fermentation des résidus de culture de la canne à sucre (production de méthanol, d’éthanol); 
  3. le biogaz (méthane) de fermentation des résidus et déchets divers.
L'énergie géothermale

Elle est plus localisée dans la branche occidentale du Rift Est africaine. Son potentiel n’est pas encore évalué et aucune application n’est pratiquée à ce jour. Les quelques sites géothermiques identifiés n’ont pas encore fait l’objet d’étude approfondie (sites au Nord Katanga et au Nord et Sud-Kivu). Les eaux thermales peuvent servir, entre autres, à la production de l’électricité.

La biomasse

La biomasse est la plus importante source d’énergie renouvelable en RDC recelant 145 millions d’hectares de couvert forestier : le pays concentre à lui seul, plus de la moitié des forêts du Bassin du Congo, soit près de 10% des forêts tropicales humides de la planète. Les forêts occupent 66,5% du territoire national.

Le charbon minéral

Le potentiel en charbon minéral est évalué à 720 millions de tonnes (Luena et Lukuga dans la province du Katanga). Une première mise en exploitation a déjà eu lieu pour l’alimentation des chaudières de GECAMINES. L’exploitation de cette ressource n’est pas encouragée dans la stratégie REDD+ à cause des problèmes environnementaux qu’elle occasionne (émission des gaz à effet de serre dans l’atmosphère).

L'énergie nucléaire

Les réserves en minerai d’uranium des mines de Shinkolobwe, Kalongwe et Lwambo dans la province du Katanga, sont évaluées à 1800 millions de tonnes.

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